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lundi 21 décembre 2020

Le plus beau des cadeaux

 Oui. Le plus beau des cadeaux. 


     Après de longues années de restauration, dissimulée sous bâches et échafaudages, ENFIN, la Chapelle du Château de Versailles apparaît à nos regards éblouis . 

   Restitution de ce qu'elle fut et que le XXI ième siècle nous rend dans toute sa splendeur. 










 

dimanche 11 octobre 2020

Jour de Toussaint à Versailles

   
   Nous avions quitté  la paroisse Notre Dame après la dernière messe de la matinée.  
   Autant qu'il m'en souvienne le temps était doux et beau.
  Nous sommes allés  jusqu'à  l'entrée du parc par le boulevard de la Reine puis après avoir admirer le bassin du Dragon




et remonter l'allée des Marmousets qui était encore ombragée et bordée d'arbres séculaires  d'avant  l'horrible tempête qui dévasta le parc ,





nous sommes parvenus en cette lente ascension  à la hauteur nord du Château.  
   Car il faut savoir que d'où que l'on arrive  pour accéder au dernier temple solaire , il faut monter. Depuis l'est par l'avenue de  Paris, du sud  par le monumental escalier qui longe l'orangerie, et de l'ouest cette lente pérégrination  à travers forêt , bois, parc et jardins qui grimpent vers le château. 
   Devant une petite porte située à gauche de la chapelle royale  l'ami avec qui j'étais ,sortit  une lourde et grande clé , ouvrit la petite porte et nous pénétrâmes dans un réduit sombre d'où partait un escalier vétuste que nous empruntâmes.
   Puis un  autre escalier.
Puis des paliers aux planchers très abîmés. 
  Puis enfin une ultime porte.
    Une autre clé...Et une lumière  tamisée et dorée...On me pousse.

    Nous sommes tout à  coup propulsés  dans le XVII ème siècle éblouissant.

    Au premier étage de la chapelle  et à  quelques pas l'orgue !




    Nous a alors rejoints une élève  du conservatoire.  La visite avait été programmée mais je n 'en  savais rien et ma surprise fut totale.  

  La chapelle royale  était à nous seuls ! Ce que  c'est d'avoir ses petites entrées  pour des lieux privilégiés... !





  Découverte de l'instrument des années  80. D'accord, pas assez fidèlement  baroque , la précédente  restauration en avait fait un orgue néo  classique mais il sera restauré à  l'authentique  plus tard.  Cependant  j'étais  tremblante d'émotion, de joie , l'Histoire et la musique se bousculaient dans mon coeur .







  Nous avons passé je ne sais plus combien de temps autour de l'instrument, à  l'entendre, à  l'admirer.  Un de mes plus beaux souvenirs  , que je prolonge en admirant , en   vénérant cette note d'ivoire  du clavier venue  d'une très ancienne  restauration  et qui m'a été offerte.



  Aujourd'hui  l'orgue sonne  sans doute comme celui que Louis XIV et sa Cour ont connu. 
   Mais peu importe pour moi: celui des années 1980 reste gravé  éternellement dans mon coeur. 


Maquette en carton découpé de la Chapelle royale de Versailles. 

Début XVIIIè siècle









    

mercredi 26 août 2020

Vers un paradis de l'architecture et la perfection de la Musique baroque

Hier c'était la saint Louis

La Chapelle Royale.

  La Chapelle royale a été achevée à la fin du règne de Louis XIV, en 1710. Elle est la cinquième et dernière des chapelles qui se sont succédées dans le château depuis Louis XIII.

  Jules Hardouin-Mansart en propose le plan au Roi en 1699. Le Premier architecte meurt en 1708 sans voir la fin des travaux qui sont achevés par son beau-frère Robert De Cotte.

  L’élévation générale du bâtiment emprunte à l’architecture gothique son élévation, ses grandes verrières ou ses contreforts.

  Dédiée à Saint Louis, saint patron du Roi et ancêtre de la Maison Royale, la Chapelle, par son allure générale, fait écho à la Sainte-Chapelle de Paris qu’il avait fondée.

  L’élévation intérieure, dans sa distribution en deux niveaux, reprend la répartition habituelle des chapelles palatines, mais son traitement architectural, avec la puissante colonnade qui règne au premier étage, s’inspire ostensiblement de l’Antiquité.

  Le plafond de la voûte, qu’Hardouin-Mansart a voulu sans aucun arc doubleau pour en faire une surface entièrement unie, est consacré à la Sainte-Trinité : au centre, "Dieu le Père dans sa gloire" par Antoine Coypel, dans l’abside "La Résurrection" par Charles de La Fosse et, au-dessus de la tribune royale, "La Descente du Saint‑Esprit" par Jean Jouvenet.

  Le Roi n’y descendait que pour les grandes fêtes religieuses où il communiait, pour les cérémonies de l’ordre du Saint-Esprit, pour les baptêmes et pour les mariages des Enfants de France qui y furent célébrés de 1710 à 1789.

  Au-dessus de l’autel, autour de l’orgue de Clicquot orné d’un beau Roi David en relief et dont les claviers ont été tenus par les plus grands maîtres comme François Couperin, la musique de la Chapelle, renommée dans toute l’Europe, chantait quotidiennement des motets tout au long de l’office.

   Un orgue pour la Chapelle Royale,
L'oeuvre de Clicquot.

  En 1679, Louis XIV fait commande d'un orgue à deux corps séparés (Grand-Orgue et Positif de dos) à Étienne Enocq.

L'orgue est construit en atelier, mais les plans définitifs de la Chapelle Royale contraignent Robert Clicquot, son successeur, à tout recommencer en 1708, car l'architecte Robert de Cotte avait prévu un buffet à un seul corps.

  Clicquot reprend la composition de base prévue, mais ne peut, faute de place, y envisager quatre jeux "de transport" qui avaient été prévus.

  Au prix de l’occultation de la fenêtre axiale, la place du buffet d’orgue fut définitivement trouvée : tout en reprenant une idée formulée par le Bernin pour la chapelle du Louvre, cette solution assez audacieuse traduisait assurément le prestige de la musique de la chapelle.

  Normalement placé au-dessus de l'entrée, l'orgue est ici exceptionnellement au-dessus de l'autel auquel les courtisans tournaient le dos pour faire face au Roi, dont le prie-Dieu occupe la place traditionnellement réservée aux orgues : au premier étage, face à l'autel.

  De couleur blanche et or, le buffet d'orgue prolonge le retable du maître autel et assure un lien avec la "Résurrection du Christ" peinte à la voûte par Charles de La Fosse.

   Il voit aussi apparaître, aux angles, deux motifs de palmiers aux chérubins joufflus autour d'un bas-relief représentant le "Roi David jouant de la harpe".

   L'orgue souffrit beaucoup au cours de son histoire : du fait même de son emplacement, il dut être relevé à plusieurs reprises au cours du XVIIIème siècle par les descendants de Robert Clicquot. En 1736, son fils, Louis-Alexandre, refait entièrement l'orgue, ajoute un troisième jeu à la Pédale.

   A la Révolution, l'orgue a failli être vendu, mais sans son buffet. Il fut sauvé grâce à l'intervention de Jean-Louis Bêche, un ancien musicien de la Chapelle royale, et du facteur Jean Somer.

  Pierre-François et Louis-Paul Dallery sont chargés de son entretien durant la première moitié du XIXème siècle. En 1817, Louis-Paul Dallery effectue des réparations et en profite pour reconstituer, en carton, les emblèmes royaux qui avaient été supprimés en 1794. Il refait la façade, très abîmée, avec le métal de refonte.

   On ne sait pas grand-chose des 50 années qui suivirent, sauf que les mutations simples et les mixtures du Grand-Orgue ont été supprimées, d'autres jeux déplacés et de nombreux jeux de flûtes ajoutés. L'orgue est sous la responsabilité de John Abbey.

  Le 14 février 1872, Aristide Cavaillé-Coll signe un contrat de 27 000 francs pour la reconstruction de la partie instrumentale de l'orgue. Il conçoit alors un orgue romantique pleinement adapté aux exigences esthétiques du moment.

   Le 20 mai 1878, Aristide Cavaillé-Coll est chargé de relever et d'accorder l'orgue à la suite de travaux de restauration exécutés dans la chapelle. Toute la tuyauterie et tous les sommiers sont vérifiés, nettoyés et réparés de même que le système de traction des claviers et des jeux.

  En 1933, cet orgue ne parlait plus guère. En 1936, à l'initiative de Norbert Dufourcq, la Commission des Orgues décide de reconstituer le "Clicquot" et commande, en 1937, un nouvel orgue.

  Un appel d'offre fut lancé et attribué à Victor Gonzalez. Le coût des travaux est estimé à 216 000 francs et les travaux de fabrication débutent le 10 juin 1936. Malheureusement, la fin des travaux coïncident avec l'Exposition internationale à l'occasion de laquelle Gonzalez est appelé à remonter et augmenter l'orgue du Palais de Chaillot. Les travaux sur l'orgue de la chapelle sont ralentis. L'orgue sera mis en fonction en 1938 mais son inauguration, prévue pour 1939, n'aura jamais lieu à cause du déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale.
  Le nouvel orgue Gonzalez, dont la composition des jeux était convenable, ne correspondait pas à un instrument de facture ancienne en plus d'être inadapté aux dimensions et à l'acoustique du lieu.

   En 1989, jugé pas assez authentique, l'orgue Gonzalez est démonté et une reconstitution scrupuleuse à la manière de Clicquot, soit un retour à l'orgue de 1710 avec ses transformations de 1736 et de 1762, est confiée par Jean-Loup Boisseau et Bertrand Cattiaux en 1994.

   L’orgue a été inauguré les 18 et 19 novembre 1995 par Michel Chapuis.



























Et si je vous montre aussi cet escalier, c'est qu'il est associé à un de mes plus beaux souvenirs.
Un jour de novembre 1985. ..

La suite  demain......




samedi 6 juin 2020

Versailles que j'adore




 Photos  personnelles et emprunts aux talentueux photographes des groupes Versailles Passion et Connaissances et Curiosités du domaine de Versailles . Merci à eux


  Vite !

 !  Y revenir. Mais....

    Je suis si triste de ne pouvoir 

encore  faire le moindre projet 

pour revoir mon cher Versailles. 


















































Souvenance et parfums d'automne

 5  novembre    Bien que ce ne soit pas encore de vrais froids, on sent bien que la saison est arrivée.     Petit matin frais où domine une ...