Un petit train vapeur qui quitte
la gare de Sabres pour un voyage
dans le temps .
Nous sommes en Haute Lande, pour
nous rendre au coeur des racines
landaises à l'écomusée de Marquèze.
L'airial et la maison traditionnelle.
L'intérieur et ses trésors d'hier,
si joliment mis en spectacle, jusqu'aux
sabots ! La réalisation de cet
écomusée s'est beaucoup inspirée des
travaux de Felix Arnaudin,
ethnologue,
photographe, spécialiste de la Haute -
Lande au 19ème siècle et qui laissa plus
de 2200 clichés de la vie de ce territoire
mal connu et délaissé .
Et l'image qui suit réveille mes souvenirs d'enfance, la saignée des grands pins , le gemmage, pour recueillir la résine dans ces pots de terre qui, aujourd'hui, ont disparu de ma forêt landaise.
Le gemmage s'effectuait à l'aide d'une hache recourbée , le hapchòt , en gasco
et laissait au sol les précieusesgalips, indispensables pour faire partir le feu et que l'on glanait sous les pins.
Et la reconstitution des durs travaux
de l'élevage et des champs,
sans oublier
le poulailler perché pour mettre
les poulettes à
l'abri des renards .
Jusqu'à la plantation des pins sous Napoléon III la lande était une zone humide et marécageuse . Le déplacement sur les échasses permettait de passer dans ces marais pour guider les troupeaux de moutons. Seul moyen de traverser ces landes inhospitalieres. Aujourd'hui les échasses ne sont plus que folklore
mais au milieu du bassin d'Arcachon l'île aux oiseaux perpétue leur souvenir avec les cabanes tchanquées= échasses.
mais au milieu du bassin d'Arcachon l'île aux oiseaux perpétue leur souvenir avec les cabanes tchanquées= échasses.