Il pleut des étoiles filantes.
Il pleure les talents qui ont
accompagné nos vies.
Jean Rochefort. Claude Rich.
Philippe Noiret ,
Bruno Cremer...
Et maintenant Jean Pierre
Marielle . Saleté d'âge...
A nouveau réunis,
ils vont mettre un
sacré bazar là haut. !
Volaille de merde comme le
clamait Rochefort
Bien sûr nous sommes mortels.
Mais ceux là
devraient être dispensés de quitter
la scène.
Injuste.
Tant de bonheur.
Ils nous ont donné tant de bonheur.
Quand on est et meurt acteur de
génie, une pléiade de films léguée en
héritage nous fait vivre pour
l'éternité.
" Coup de torchon, les Galettes de
Pont Aven, les Âmes Grises,
Uranus,
Calmos, la Valise,
la Controverse de Valladolid,
extraordinaire Marielle dans le rôle
de Bartolomeo de Las Casas,
les Grands Ducs, avec Rochefort
et Noiret, hilarant !, Pièce montée...
Marielle c'était aussi un
quel homme !
Nommé à maintes reprises aux
César, il ne fut jamais récompensé.
"Les César ? J'en ai rien à foutre. "
Ne rien obtenir dans
" les comices agricoles télévisuels "
lui était indifférent.
Marielle, sa prestance , sa belle
voix grave,entre violoncelle et
basson,
cette distance souvent
ironique, le ton traînant
qu'on adorait, il nous a fait rire,
il nous a sidérés , il nous a
bouleversés , deux films me
reviennent particulièrement :
de Bertrand Tavernier.
Et l'adaptation par Alain Corneau
du roman de Pascal Quignard
" Tous les matins du monde "
a permis à Marielle d'aborder ce
genre dramatique qui le hissa au
sommet des étoiles de l'écran.
Habité par le personnage
bouleversant de Monsieur de Sainte
Colombe , Marielle toucha la
perfection de l'interprétation.
Hommage à Jean Pierre Marielle lundi
29 avril sur Arte avec "Tous les matins
du monde "